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– Qu’est-il arrivé ? s’inquiète le chef de train. – Ça se voit, non ?
– Cette personne est tombée ? – Un peu, et elle s’est plutôt fait mal.
– Elle était avec vous ? – C’est-à-dire qu’elle se trouvait dans mon compartiment. Je lui bonnis l’incident du mironton venu tirer la chevillette. Elle portait des lunettes, dis je. Il paraît qu’elle a voulu aller aux toilettes et s’est trompée de lourde.
Le gars qui pourrait me prouver par a + b qu’il a, au cours de son existence, exécuté une besogne plus débectante que celle à laquelle je me livre depuis une huitaine de jours aurait droit, selon moi, au salut militaire, au salut étemel et à une place assise dans les chemins de fer. Faut vraiment avoir le palpitant arrimé avec du gros filin pour tenir le choc. Et je le tiens, moi, le choc, parce que mon job c’est justement de ne pas faire la fine bouche. Voilà une semaine que je visite les morgues de France à la recherche d’un cadavre…
Sans vouloir me vanter, vous savez bien que je suis suffisamment sublime pour ne pas avoir besoin de me faire mousser, je suis un skieur de first quality. Selon Béru, je possède à fond la technique du « sale-homme géant », du « Juliénas léger » et du « rapage contrôlé ». Et c’est peut-être grâce à ces qualités que j’ai pu éviter une catastrophe nationale ! Comment ? Entrez dans la danse et vous le saurez. Et en avant la polka de San-Antonio.