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Par autorisations spéciales du préfet de Seine-et-Eure et du garde champêtre de Bellecombe, nous reproduisons fidèlement la plus étrange affiche électorale jamais placardée : » Bellecombais, Bellecombaises ! On n’est pas ce que vous croyez! La preuve, c’est que moi, Bérurier Alexandre-Benoît, inspecteur principal, je lance un défi à l’assassin de Bellecombe en me présentant à vos suffrages ! S’il veut m’empêcher de candider, qu’il y vienne ! La politique je m’ai toujours assis dessus, et sans coussins ! C’est pourquoi je me présente sous un nouveau parti dont moi et l’ex-adjudant Paul Morbleut, mon adjoint, on est les fondateurs et les membres virils : le P.A.F. (Parti amélioré français). Ce soir, dans la salle des réunions, on vous définira notre programme. Venez nombreux, l’assassin y compris! Et surtout : Votez BERURIER ! »
Des nuits comme celle-là, je vous jure… Y a qu’à Paname qu’on en rencontre ! Et encore, faut attendre minuit. Pourtant, ça démarrait plutôt pas mal. Moi, vous me connaissez ? Je me voyais déjà plonger dans les transports en commun en compagnie de la môme Rebecca… Je lui mijotais un programme de gala, avec une cargaison de frissons tous plus voluptueux les uns que les autres. Remarquez, des frissons y en a eu au cours de cette sacrée nuit ! Et pas qu’un peu ! Seulement, ça n’était pas ceux que j’escomptais. Lorsqu’il s’est mis à pleuvoir de la viande froide, j’ai drôlement regretté d’être sorti sans pébroque. Heureusement que Berthe Bérurier m’accompagnait. Parce qu’avec une Jeanne d’Arc de deux tonnes, vous me direz ce que je voudrai, mais on se sent moins seul !