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Je m’agenouille et je palpe la terre battue. Un contact terrifiant me court-circuite les centres nerveux.
Je viens de rencontrer une main. Elle est froide. Je dompte ma répulsion et je palpe encore. Après la main vient le poignet, puis l’avant-bras, puis le bras, l’épaule…
Un cadavre! Il y a un cadavre dans la cave à vin.
Il y a une multitude de choses dont j’ai horreur. Les jeunes filles de plus de quatre-vingt-dix-sept ans, tout d’abord. Le poisson mal cuit, aussi. Puis les liaisons mal-t-à-propos ; les ouatères de wagons de seconde classe ; les bitures de Bérurier et les imparfaits du subjonctif de Pinaud. Mais s’il y a une chose qui m’énerve par-dessus tout, qui me file au bord du delirium très mince, c’est qu’on s’asseye sur mon chapeau… Surtout au cinéma… Surtout quand on l’a fait exprès… Surtout quand c’est le dargeot d’un truand qui est l’outrageur… Surtout quand tout ça cache le commencement d’une aventure insensée !