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Lorsque la grande aiguille de ma montre a fait sa révolution sur le cadran, la porte de l’usine se rouvre et mon zigoto réapparaît. Il est plus furtifqu’un souvenir polisson et il se met à foncer dans la partie obscure du quai, la tronche rentrée dans les épaules… Il marche vite, sans courir cependant… Il semble avoir peur… Oui, pas de doute, il est terrorisé… Je lui laisse du champ et je démarre en douceur. Soudain, il se cabre. Dans l’ombre, devant lui, se tient une seconde auto, tous feux éteints… Il marque un temps et s’écarte pour passer. Dedans, j’aperçois vaguement deux silhouettes…
Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu’avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n’aiment qu’on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux Etats-Unis, c’est pire qu’ailleurs… Peut-être qu’ils craignent qu’on leur pique leur » enveloppe » au passage ! Halte-làl… Pas touche !… Bas les pattes !… C’est notre affaire… BAS LES PATTES ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent » hands up ! « , ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n’y a que les gonzesses qui soient comme chez nous… Surtout les taxi-girls à qui j’ai eu affaire tout au cours de ma mission… Leur devise, à elles, ce serait plutôt » legs up « , » jambes en l’air » si vous préférez.