Vous pourrez aussi être intéressé par
Quand j’étais môme et que ma bonne vieille Félicie m’emmenait en vacances à la montagne, dans le Jura, j’adorais fureter du côté de la scierie. J’ai toujours aimé l’odeur du bois fraîchement coupé et le grincement plaintif des scies mécaniques mordant le sapin… Non, ne croyez pas que je cherche à vous pondre de la Haute Littérature, ni que le bucolique (néphrétique) soit à l’ordre du jour, car je vous jure que cette passion de mon enfance, je l’ai perdue… A tout jamais… Car présentement, je me trouve lié sur une de ces scies qui faisaient mon admiration… Et c’est moi qui fais le rondin. La lame se trouve très exactement à 1 mm de mon buste et je ne dispose plus que d’un centième de seconde pour agir… C’est ce qui s’appelle avoir du pain sur la planche.